Ajustement des taxes alimentaires en fonction de leur impact sur la santé.

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Jean-David Zeitoun, docteur en médecine, diplômé de Sciences Po et docteur en épidémiologie clinique, argumente que seule la loi et l’économie pourront faire évoluer notre système face au fléau actuel. Il souligne que le système alimentaire est lié aux risques environnementaux et épidémiologiques avérés, affectant de nombreux agriculteurs et éleveurs. De plus, les maladies d’origine alimentaire représentent une part importante des dépenses de soins remboursées par l’Assurance Maladie, soulignant une faille dans le marché des aliments. Les leaders politiques ont jusqu’à présent tenté de responsabiliser les individus pour faire des choix sains, mais cette approche n’a pas fonctionné pour des raisons économiques et la prévalence de l’obésité n’a pas diminué.

Zeitoun fait valoir que la loi et l’économie sont des moyens efficaces pour lutter contre les risques environnementaux et épidémiologiques, et qu’ils n’ont pas encore été pleinement exploités dans le domaine alimentaire. Il souligne la nécessité de réglementer la production et la commercialisation des aliments, ainsi que d’introduire des taxes en fonction de leur impact sur la santé. Zeitoun affirme que des changements de consommation sont nécessaires, et que l’intervention de l’État est inévitable pour soutenir les acteurs de l’offre, en particulier les plus petits. Le docteur Zeitoun met en avant des travaux sérieux démontrant la faisabilité d’une transition dans le secteur agricole, source d’avantages à long terme.

Il insiste sur l’importance d’une transition alimentaire nationale pour inverser l’impact environnemental et épidémiologique, tout en bénéficiant à l’économie dans son ensemble.

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