L’État dit “de droit” a la conscience tranquille. Quelques mois plus tôt, il avait nettoyé la loi de ce qui pouvait ressembler à la moindre politique de fermeté. Encore une fois, comme il le fait depuis des décennies dans les lois, les discours, les règlements, les jurisprudences, les proclamations, les intimidations sociales, politiques, culturelles, le gouvernement des juges encourage la poursuite d’une politique qui se prétend humaniste et qui est pourtant criminelle.
Le décor Potemkine de la France du vivre-ensemble, cette vie rêvée des lofts de centre-ville, s’effondre devant nous et dévoile une réalité épouvantable, inimaginable il y a encore quelques années.