Bannissons ces règles impénétrables, conçues dans un jargon technocratique unique au monde, incompréhensible pour le commun des mortels, qui suscitent la crainte de commettre des erreurs même chez les esprits les plus doués. Simplifions ces processus interminables nécessaires pour obtenir la moindre autorisation ou le plus simple document administratif. Les agriculteurs y consacrent une douzaine d’heures par semaine, aux dépens de leur exploitation. Les investisseurs étrangers, quant à eux, doivent attendre en moyenne dix-sept mois pour obtenir l’autorisation d’ouvrir un site, deux fois plus longtemps qu’en Allemagne.
Au total, plus de 44 millions de mots (!) alimentent cette bureaucratie cauchemardesque ; c’était moitié moins…