Le président de l’institution souligne les lacunes et les incohérences. L’institution met en garde contre le manque de cohérence de cette nouvelle trajectoire. Dans une interview exclusive au *Figaro,* son ancien président, Pierre Moscovici, estime que les promesses de l’exécutif manquent de crédibilité, notamment en ce qui concerne la réduction des dépenses. Notre déficit atteindra 5,5 % du PIB en 2023 au lieu des 4,9 % prévus ; il sera de 5,1 % au lieu de 4,4 % en 2024.
Contrairement aux prévisions initiales, la dette publique de la France devrait augmenter pour atteindre 112 points de PIB en 2027, soit 4 points de plus. La dépense publique française représente 57 % du PIB, soit huit points de plus que prévu…