Le compte rendu de l’entretien par Paris a révélé que la Russie a exprimé l’espoir que les services secrets français ne soient pas impliqués dans l’attentat du 22 mars qui a fait 144 morts. Cependant, Paris a nié ces suppositions. M. Séjourné a estimé qu’avant de reprendre le dialogue avec la Russie, il est peut-être nécessaire d’établir la confiance, en particulier d’avoir une évolution sur le terrain militaire en Ukraine pour renouer les relations. M. Macron a justifié l’initiative de l’échange entre les ministres français et russes, le premier depuis octobre 2022, en soulignant que la France détenait des informations utiles à transmettre sur les origines et l’organisation de cet attentat revendiqué par l’organisation État islamique (EI).
Cependant, M. Séjourné a indiqué que la longue tradition de coopération entre la France et la Russie en matière de lutte contre le terrorisme est désormais au point mort. En effet, la proposition russe de ne pas coopérer a mis un terme à cette collaboration. La coopération franco-russe dans la lutte contre le terrorisme n’a pas continué malgré la proposition initiale, ce qui a été confirmé par le communiqué russe.